Historique
Localisation :
AAST se situe à la croisée du Béarn et de la Bigorre, à 17 km de Tarbes - 25 km de Lourdes - 27 km de PAU
Population :
200 Aastois, au recensement 2000 (voir l’évolution démographique)
Site :
Altitude : 394 mètres, surface : 475 hectares, habitat dispersé, rives du Louët, maïs, pâturages.
Architecture :
Consacrée à Saint Martin de Tours, l’église a été bâtie sous le gouvernement de Napoléon III et durant l’administration de Bmy Lassus maire, l’an de grâce 1854. Récemment rénovée par l’artiste peintre Villarubias, vous pouvez admirer, entre autre, deux tableaux du 19ème de Lataste.
AAST appartient au département des Pyrénées-Atlantiques (64). Ce dernier se compose du Béarn et du Pays-Basque. Les Aastois , habitants d’AAST sont béarnais.
Le village a trois entrées principales, une en arrivant de Ger (64) (pour ceux qui arrivent de Tarbes), une autre en arrivant de Gardères (65) (pour ceux qui arrivent de Pau), et une depuis Ponson-Dessus (64) (pour ceux qui arrivent de Montaner ou de Pontiacq-Villepinte). Un petit chemin goudronné permet également un accès depuis Séron (65).
Gaston Febus, grand seigneur féodal, régna en souverain sur un vaste territoire s’étendant de Foix à Orthez. Homme de guerre, il fit ériger au XIVème siècle de nombreux châteaux et fortifications, témoignages vivants de ce que furent les Pyrénées médiévales. Monument emblématique de la région, le château de Montaner, chef lieu du canton, étonne par son enceinte polygonale et son impressionnante tour faite de milliers de briques https://chateau-montaner.fr/
Hast (1429, censier de Montaner) ; Ast (1544, réform. de Béarn B745) ; Aast (vers 1779, carte de Cassini)
Hypothèse de Dauzat & Rostaing : du basque ast = rocher
Le nom du village, mentionné au XVe siècle sous la forme de "Hast" qui signifie "lance", rappellerait, selon certains, quelques anciens combats qui se seraient déroulés sur les lieux.
Il y avait une abbaye laïque qui fût supprimée en 1791.
La seigneurie d'Aast fût possession de la famille de Day de 1674 à la Révolution. En 1678, Jérome de Day, conseiller du roi, acquit l'abbaye et la dîme avec les droits du patronage ; ceux-ci consistaient à présenter le curé, à percevoir une partie de la dîme, à siéger dans le chœur, à recevoir le premier le pain bénit, à être enseveli dans l'église.